Elle est pas belle la vie ... | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Martillac: grappes et clochettesMardi 4 mars 2014
En prévision des embouteillages provoqués (la veille) par les caprices de la Garonne et prévus encore ce jour, nous avons pris la route dès 8h pour rallier la rive gauche et le village de Martillac. Mais aujourd'hui point de bouchons, les Bordelais ont pris leurs dispositions, la circulation sur la rocade est fluide si bien que nous serons très en avance au RV sur le parking face à l'église. En attendant l'arrivée du gros de la troupe, j'ai largement le temps d'observer ce qui nous entoure ... de la belle demeure sur la hauteur au mur peint par des artistes en herbe
Il y a beaucoup de mouvement sur ce parking déjà bien occupé à l'heure de la rentrée des classes. Finalement tout le monde trouvera une place (clic 1) ...
... et nous serons 26 à nous regrouper autour d'Arlette (clic) Quelques info plus tard nous quittons le centre bourg ...
... pour suivre une petite route ...
... et gagner le château Lafargue. Nous traversons le domaine (clic) ... ... direction les chais de Rochemorin. Nous passons devant une ancienne propriété appelée autrefois maison noble de Beaubois (clic 1) Le château de Rochemorin est une maison noble médiévale de Martillac autour de laquelle se constitue un domaine viticole au XVIe siècle. Aujourd’hui, celui-ci produit des vins d’appellation Pessac-Léognan. Un premier bâtiment est construit sur le site au VIIIe siècle. C’est une forteresse trapue destinée à protéger Bordeaux. Au XIe siècle, elle devient un château féodal qui se fait bientôt appeler maison noble de Beaubois. C’est au XVIe siècle que le domaine viticole prend véritablement forme. On le doit à un gentilhomme périgourdin nommé Jean de Amelin, lequel se lance dans la production de vins de qualité. Ensuite, bâtiment et exploitation sont rebaptisés du nom de leurs nouveaux propriétaires, les seigneurs de Rochemorin. D’héritage en héritage, l’ensemble entre dans les biens des barons de Montesquieu au XVIIe siècle. Ceux-ci font reconstruire et aménager le château en pavillon de chasse. Charles de Secondat de Montesquieu, le fameux homme de lettres, est un familier des lieux ; son fils Jean-Baptiste naît à Rochemorin en 1716. Le domaine reste dans cette famille jusqu’au début du XXe siècle. Il est vendu en 1919 à une société spécialisée dans l’exploitation forestière, puis revendu en 1940 et finalement acheté en 1973 par le viticulteur André Lurton. À partir de 1973, André Lurton fait reconstituer le vignoble de Rochemorin. Ce dernier donne des vins rouges et blancs. Source Visites en Aquitaine à la découverte du patrimoine
Regroupement devant la Renardie ...
... avant de suivre l'allée conduisant au chai (clic) Nous sommes attendus pour une visite: descente et traversée du chai à barriques (clic) ... ... traversée de la salle des cuves et pressoirs pour remonter et dominer les installations. Explications données par le maître de chai (clic 1-2) ...
... avant de redescendre vers le chai à barriques pour la suite des info (clic 1) ...
... différents fabriquants, bois divers (clic 2) pour ces barriques renouvelées tous les 4 ans (partant ensuite pour l'Écosse et le vieillissement du whisky)
... mais c'est depuis la salle panoramique que la vue est la meilleure (clic 1)
Il est maintenant temps de quitter ces lieux et de poursuivre notre chemin avec l'arrivée de quelques gouttes (clic) ... ... au loin la technopole Montesquieu ...
... et face à nous un large chemin blanc très humide à travers vignes (clic 2-4)
C'est à l'extrémité de la parcelle que nous ferons la pause (clic) La suite du parcours sera un peu plus sportive (!): on commence par le saut du fossé que certain(e)s ont franchi avec plus ou moins d'aisance (clic) ... ... les vignes vont peu à peu céder la place à la forêt et aux champs de muguet (pas encore sorti) (clic 1-3-4) ...
Le chemin débouche sur la route et le domaine de La Solitude (clicICI pour l'historique de la Sainte Famille) que nous laissons à gauche. Nous allons le contourner par les vignes à droite ce qui ne fut pas une mince affaire (clic) D'abord l'averse nous est tombée dessus sans crier gare accompagnée d'un vent à retourner les parapluies et d'une pluie glaciale. Et pour corser le tout, il a fallu patauger dans une espèce de terre noire peu engageante, tout en contournant les flaques du chemin profondes à certains endroits (clic 1) ...
Arrivés à la carrière (clic) ... ... un deuxième obstacle nous attendait: une tranchée très profonde mais facile à franchir pour qui a de grandes jambes (clic) ... ... et quelques mètres plus loin ... un trou d'eau et un monticule à escalader (pour éviter toute intrusion de véhicules sur le site !). Courage ce sera là notre dernière séance de gym avant le retour (clic 1-2) Nous retrouvons le goudron, passons devant un airial ...
... et l'arrière des chais de La Solitude
Nous contournons par la route laissée tout à l'heure passant entre les chais (clicICI) et les bâtiments conventuels (clic 2-5) ...
Tout au long du cheminement, on peut voir un château ...
... des fleurs, signe que le printemps est arrivé (clic) ... ... et une maison agréable à regarder
Nous retrouvons l'église et le parking ...
... et cette tête rigolote souvenir du passage du Pop-up Cirkus (théâtre de marionnettes)
Un grand merci à Arlette, Guy et Marc pour cette randonnée dans cette commune des Graves où pousse un vignoble d'exception et où fleurit le muguet "porte-bonheur"
clic pour voir l'album
Pour voir l'album de Serge un clic Publié à 23:37, le 9/03/2014, dans Rando du mardi, Martillac Mots clefs : |
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